Source: World Health Organization (WHO) |

L’OMS appelle les pays à assurer la continuité des services de prise en charge du paludisme dans le contexte de la pandémie de COVID-19

Compte tenu du lourd fardeau que le paludisme fait peser sur les populations vulnérables d’Afrique subsaharienne, l’OMS souligne qu’il est capital de continuer à prévenir, à détecter et à traiter le paludisme

Ne réduisez pas vos activités prévues pour la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme

GENEVA, Suisse, 25 mars 2020/APO Group/ --

La pandémie de COVID-19 met à l’épreuve la résilience de systèmes de santé solides partout dans le monde. Compte tenu du lourd fardeau que le paludisme fait peser sur les populations vulnérables d’Afrique subsaharienne et de la fragilité des infrastructures sanitaires de la région, l’OMS souligne qu’il est capital de continuer à prévenir, à détecter et à traiter le paludisme.

« Alors que la COVID-19 continue à se propager rapidement, l’OMS tient à adresser un message clair aux pays d’Afrique touchés par le paludisme. Ne réduisez pas vos activités prévues pour la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme. Si une personne vivant dans une zone impaludée a de la fièvre, un diagnostic doit être posé et elle doit être prise en charge dès que possible », dit le Dr Pedro Alonso, Directeur du Programme mondial de lutte antipaludique de l’OMS.

Pour alléger la charge des systèmes de santé, il est important de garantir l’accès aux mesures essentielles de prévention du paludisme, telles que les mesures de lutte antivectorielle (moustiquaires imprégnées d’insecticide et pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations) et la chimioprévention pour les femmes enceintes et les jeunes enfants (traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et chez le nourrisson, et chimioprévention saisonnière chez les enfants de moins de cinq ans). D’autres mesures particulières pourraient soulager les systèmes de santé dans le contexte de la COVID-19, par exemple le traitement présomptif du paludisme et l’administration de masse de médicaments. 

Pour toute intervention, il faut se rappeler qu’il est tout aussi important de faire baisser la mortalité imputable au paludisme que d’assurer la sécurité des communautés et des soignants. L’OMS fournira aux pays des orientations pour qu’ils continuent à assurer les services de santé essentiels en toute sécurité dans le cadre de la riposte à la COVID-19. 

À propos de la COVID-19

La COVID-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus découvert. Ce nouveau virus et cette maladie étaient inconnus avant le début de la flambée à Wuhan (Chine) en décembre 2019. Les pages du site Web de l’OMS consacrées à la pandémie de COVID-19 comportent des informations essentielles.

À propos du paludisme

Le paludisme est une maladie qu’il est possible de prévenir et de traiter, causée par des parasites transmis à l’être humain par les piqûres de moustiques femelles du genre Anopheles. En 2018, il y a eu dans le monde, selon les estimations, 228 millions de cas de paludisme et 405 000 décès liés à cette maladie.

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